46 —
sans plus rien autre qu’ici — soit le vent le lieu qui oeuvre donne est la frange visible d’être que roule sous la nuée diffuse comme nuée l’horizon — un chœur lointain respire s’apaise dans l’équinoxe — chaque et les souffle
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sans plus rien autre qu’ici — soit le vent le lieu qui oeuvre donne est la frange visible d’être que roule sous la nuée diffuse comme nuée l’horizon — un chœur lointain respire s’apaise dans l’équinoxe — chaque et les souffle
45 —
ici on appose brève du d’un geste l’ombre toute une et d’elle cela respire delà ce que les mots nomment la couleur attend reprend patiente delà ouverte à ce qui dénoue ce qui se dénoue — le temps se délite la roche intense et
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ici on appose brève du d’un geste l’ombre toute une et d’elle cela respire delà ce que les mots nomment la couleur attend reprend patiente delà ouverte à ce qui dénoue ce qui se dénoue — le temps se délite la roche intense et
44 –
c’est — parmi l’erre toute la main immuable une qui ici a touché laissé ici d’une terre le ciel un voile très fin bleu se constelle infini où peindre n’a pas d’autre fin que l’un — le mouvant et déjà
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c’est — parmi l’erre toute la main immuable une qui ici a touché laissé ici d’une terre le ciel un voile très fin bleu se constelle infini où peindre n’a pas d’autre fin que l’un — le mouvant et déjà
43-
la terre — là-bas paraît un liseré démultiplié d’être — le seuil où commencer plus loin chacun des traits s’estompe et devient nu — d’ombre une barque noire passe un antique fleuve la source et le delta — à la
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la terre — là-bas paraît un liseré démultiplié d’être — le seuil où commencer plus loin chacun des traits s’estompe et devient nu — d’ombre une barque noire passe un antique fleuve la source et le delta — à la
42 —
ici — ici même où rien n’était ni un possible — une épiphanie brûle et tremble dans le vent tout soudain dans les yeux lavés emplis de larmes — l’éclaircie brève rêve une terre ses ocres un possible rivage prochain
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ici — ici même où rien n’était ni un possible — une épiphanie brûle et tremble dans le vent tout soudain dans les yeux lavés emplis de larmes — l’éclaircie brève rêve une terre ses ocres un possible rivage prochain
41 —
sans que rien ne soit ici trace tangible du geste ni d’un passage l’autre erre deux ombres s’éloignent nettes de chacun de leurs pas tout un outreciel s’ouvre bleu — et puis autre — la lumière efface les pas et leur
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sans que rien ne soit ici trace tangible du geste ni d’un passage l’autre erre deux ombres s’éloignent nettes de chacun de leurs pas tout un outreciel s’ouvre bleu — et puis autre — la lumière efface les pas et leur
40 —
l’allée sous les arbres un chemin d’hiver la pierre du songe comme_une absentée la terre plus noire accueille le ciel — des cristaux épars laissés brillent parmi l’herbe une chute d’eau résonne des glaces où fige l’écume mais toujours demeure
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l’allée sous les arbres un chemin d’hiver la pierre du songe comme_une absentée la terre plus noire accueille le ciel — des cristaux épars laissés brillent parmi l’herbe une chute d’eau résonne des glaces où fige l’écume mais toujours demeure
39 —
un jour apparent dessous l’eau dormante et cela miroite comme_un vif-argent ici même nue la splendeur s’exalte de ce presque rien du sable — pour être à jamais le doute — peut-être le creuset mouvant de ce qui ne cesse
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un jour apparent dessous l’eau dormante et cela miroite comme_un vif-argent ici même nue la splendeur s’exalte de ce presque rien du sable — pour être à jamais le doute — peut-être le creuset mouvant de ce qui ne cesse
38 —
dessous chaque signe la couleur la lumière laisse un feu consumer delà ce qu’est toute forme l’inconnu où être même souffle et chant avant respirer — un silence immense et au plein des flammes une cendre toute sème nue le
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dessous chaque signe la couleur la lumière laisse un feu consumer delà ce qu’est toute forme l’inconnu où être même souffle et chant avant respirer — un silence immense et au plein des flammes une cendre toute sème nue le